Les parallèles entre le rap français et d’autres univers artistiques sont conséquents. Si certains sont surprenants, d’autres ont des liens bien plus étroits et logiques qu’on ne le pense. Pour le cas du groupe Nirvana, l’art du groupe, son esthétique, son histoire viennent inspirer et rythmer le rap français. Plongeons dès à présent dans l’histoire du groupe et son lien intéressant avec le rap français.
SIGNIFICATION ET REPRÉSENTATION
Dans le langage courant, on emploie le terme de « Nirvana » dans une expression : « Atteindre le nirvana », qui a pour sens d’arriver à un état de sérénité complète, être en total apaisement entre son corps et son esprit. Dans le bouddhisme, le terme de « nirvana » quant à lui renvoi à l’extinction du désir humain, représentant une condition de souffrance, d’illusion et d’ignorance, entraînant la fin du cycle des réincarnations. Les deux sont liés, et l’histoire du groupe n’a jamais autant été représentative du nom qu’il porte.
« J’écoute Nirvana, j’suis en mode grunge » – Nekfeu, Koala Mouillé
Pour simplifier avant de se noyer dans le flux d’informations, Nirvana c’est un groupe de grunge américain qui s’est formé en 1987 dans l’État de Washington. Le grunge c’est un genre musical dérivé du rock et de la culture underground, une forme de rock alternatif qui vient reprendre des codes du rock, du métal mais également du punk hardcore. Le fond du genre s’articule autour de textes apathiques (doux et sans énergie, ndlr) autour d’angoisses existentielles dans une forme très sale auditivement avec de la saturation de guitare ou de défouloir sur des batteries. Le groupe est au départ composé de Kurt Cobain, Krist Novoselic et d’un batteur qui change régulièrement, puis en 1990, c’est le batteur Dave Grohl qui vient compléter le duo de façon définitive.
LA NASSANCE DE NIRVANA
Après une rencontre en 1984, Kurt Cobain et Krist Novoselic vont commencer à jouer ensemble en 1987. Le premier sera le chanteur-guitariste du groupe et le second sera le bassiste. Seulement entre 1987 et 1988, le groupe est totalement instable entre ses déménagements et ses enchainements de batteurs pour de raisons diverses. C’est finalement un ami en commun qui va leur présenter le premier vrai batteur du groupe : Chad Channing. Tous les trois vont alors se faire appeler « Nirvana » en 1988, le groupe commence déjà à faire parler de lui en réalisant des concerts dans différentes villes et signe dans le label Sub Pop.
Quelques mois d’enregistrements et de discussions avec le label qui manque de fonds financiers, leur premier album Bleach fini par sortir le 15 juin 1989 aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. L’album a été longtemps repoussé par le label pour des raisons financières, mais aussi car le label ne croyait pas en la réussite du groupe. Bleach n’a bénéficié d’aucune promotion et de la production de 5000 exemplaires. Une tournée de 19 dates est réalisée dans des conditions limites : vieux van, hôtels miteux, et un public peu nombreux. Au cours de cette tournée, le groupe est accompagné de Jason Everman, un second guitariste, mais au fil des dates, il sera de plus en plus exclu du groupe.
LE PREMIER CRI D’ALARME
Après une tournée américaine désastreuse, le groupe se retrouve en studio pour enregistré un EP intitulé Blew à destination de l’Europe car ils allaient bientôt s’envoler pour y donner quelques concerts. Le début de la tournée se fait en Angleterre et le groupe impressionne la presse si bien que les artistes vont parcourir l’Europe pendant six semaines en remplissant de plus en plus de salles. Seulement, une prestation va changer le court de l’histoire du groupe : Rome. Au cours d’un show désastreux, Kurt Cobain pète un plomb et déclare qu’il veut quitter le groupe et menace de sauter dans le vide suite aux attitudes de leur label Sub Pop qui s’enrichissent sur leurs dos pendant qu’ils font des tournées dans des conditions désastreuses. Par ailleurs pour marquer le coup, Kurt Cobain et Krist Novoselic vont éclater respectivement leur guitare et leur basse sur la scène à Londres. Ce premier cri d’alarme obscur de Kurt et l’attitude du groupe vont faire exploser le succès de Bleach, faisant passer l’album d’un flop commercial au plus grand succès d’un album sorti sur un label indépendant.
« Moi, j’kiffe le feu quand c’est chaud comme à Tijuana. Quand ça secoue les ch’veux comme le chanteur de Nirvana » – Burning Man, Laylow
DANS LA PISCINE, L’ALBUM NERVERMIND
Début 1990, le groupe se lance dans la quête du second album. Après quelques enregistrements et des voix cassés, des discordes éclatent et font que le batteur Chad Channing s’en va. Après quelques castings, c’est finalement Dave Grohl, membre du groupe Scream, qui rejoindra Nirvana. Avec son esprit très rebelle, Kurt Cobain cherche des nouvelles sonorités pour effacer l’image construite autour du groupe par le label, qu’ils quitteront dans la foulée pour DGC Records. Avec l’appui de Butch Vig, batteur et producteur de confiance, le groupe poursuit la création de leur nouvel album qui finit par sortir le 24 septembre 1991.
« On cherche l’argent dans la piscine depuis bébé » – Skurt Cobain, Sneazzy
Poussé par le single, devenu un tube, Smells Like Teen Spirit, l’album rencontre un franc succès. Il entre au Billboard 200 (classement des meilleures ventes aux États-Unis, ndlr) en octobre. Seulement le groupe qui cherchait son public se retrouve face à un tsunami de succès. Leurs volontés étaient de diffuser leur musique et leurs valeurs, seulement ils deviennent au final une forme d’icônes/mascottes aux yeux du public enchainant les concerts à travers le monde, les prestations sans âmes à la télévision et les interviews grotesques. L’album finit par déloger Dangerous de Mickaël Jackson du top 1 du Billboard 200 en janvier 1992. La tournée mondiale et le succès les épuisent, ils finissent par annuler la fin de la tournée américaine alors que l’album s’est vendu à 5 millions d’exemplaires, faisant désormais de Nirvana un groupe iconique de la grunge et du rock alternatif. Seulement tout ne se passe pas comme prévu, Kurt Cobain inquiète la presse à cause de ses consommations et des rumeurs médiatiques font surface d’une séparation du groupe. D’un côté, on retrouve un label qui profite du succès pour rééditer le premier album Bleach et publier Incesticide, une compilation de titres inédits. De l’autre, on retrouve un groupe abattu par la popularité et la drogue, notamment Kurt Cobain, qui livre une prestation en fauteuil roulant lors du festival de Reading. Une prestation qui restera ancrée dans l’histoire du groupe comme une de leurs meilleures performances scéniques pendant laquelle ils se moquent des rumeurs d’une séparation.
« J’la joue rockstar comme Kurt Cobain » – Jack sévère, B.B Jacques
IN UTERO, LES DERNIÈRES NOTES
Après quelques compositions en solo, Kurt veut les retravailler avec le groupe. La volonté de l’artiste pour ce nouvel album était de revenir à un musicalité moins lisse que celle présente sur Nervermind en se rapprochant de l’esthétique de Bleach avec une maturité musicale plus forte. C’est en grande partie dans le Minnesota que le groupe va enregistrer leur nouvel album dans un isolement complet, même de leurs proches, bien que Courtney Love (femme de Kurt Cobain, ndlr) cèdera au bout d’une semaine ce qui créera des tensions dans le groupe.
Le premier mixage de l’album accueille des retours négatifs du label qui s’attendait à un « Nervermind 2.0 » et trouve que ça ne sera pas à la hauteur commercialement, seulement le groupe est convaincu du projet, bien qu’en avril lors de sa sortie, Kurt le trouvera encore imparfait. Après quelques échanges compliqués avec le producteur de l’album Steve Albini, l’album finit par sortir comme le groupe le souhaitait en septembre 1993. Par ailleurs lors de l’été, le groupe s’agrandit avec l’arrivée d’un violoncelliste Lori Goldston, et Pat Smear un ancien guitariste des Grems, permettant à Kurt d’obtenir plus de liberté sur scène. À sa sortie, l’album garde l’identité du groupe qui souhaitait éviter une surmédiatisation. Il n’y a aucun single publié. Bien que le groupe espérait dans le fond obtenir moins de succès voir même u sabotage commercial, In Utero débute avec la première place du Billboard 200 avec 180 000 exemplaires en première semaine. Propulsée par un passage acoustique dans l’émission MTV Unplugged, une grande tournée se lance.
« Entre nous ce n’est pas fini, ça n’a jamais commencé mais tu étais mon héroïne et j’étais Kurt Cobain » – Flex, Django
Alors que le groupe termine sa tournée européenne, il annule les deux dernières dates en Allemagne car Kurt est atteint d’une laryngite et une bronchite. Au repos à Rome, le 4 mars 1994, il fait une tentative de suicide avec du champagne et ses comprimés anxiolytique. Il est sauvé de justesse et sort d’un coma d’une vingtaine d’heure, et est rapatrié aux États-Unis dans son manoir. Menaçant d’en finir, on lui confixe ses armes et il finit par la pression de son entourage par se placer en cure de désintoxication à Los Angeles le 30 mars. Le lendemain il s’en échappe, prend l’avion pour Seattle. Il s’y donna la mort le 5 avril.
« J’fais mes prises de voix en hôpital psychiatrique. L’impression qu’c’est Kurt Cobain qui tient ma plume » – L’histoire d’un mec qui coule, Nessbeal
MEURTRE OU SPÉCULATION ?
Au vue de son histoire, Kurt Cobain s’est bel et bien donné la mort le 5 avril 1994. Au cours de sa vie, l’artiste à traverser des périodes tellement noires que cette fin tragique semblait presque inévitable : une enfance compliquée dû à un père très dur, du harcèlement régulier, une surconsommation de drogue car il s’agissait de la seule choses qui soignait ses douleurs et lorsqu’il trouve un moyen de chanter sa souffrance et d’évacuer ce qu’il a en lui, il se voit dépasser par sa propre création. Seulement, même si la fin du groupe vient avec la mort de Kurt Cobain, certains points restent obscurs concernant une affirmation complète d’un suicide.
Si sa femme et la plupart de ses proches affirment qu’il s’agit bel et bien d’un suicide, la spéculation d’un assassinat demeure et arrive à créer le doute encore aujourd’hui. Compliqué même de parler de spéculation quand le détective privé, Tom Grant, engagé par Courtney Love pour retrouver son mari après sa fuite du centre, parle d’un homicide. Revenons en arrière dans l’histoire.
amour toxique.
L’histoire d’amour entre Kurt Cobain et Courtney Love démarre à Portland après un concert du groupe, seulement ils n’échangent que quelques mots. Courtney devient complètement folle de Kurt au point de trouver un moyen de se rapprocher de lui. C’est leur attirance mutuelle et la consommation de psychotropes (médicaments pour les troubles psychiques, ndlr) qui va les rapprocher en automne 1991.
« J’veux une grande maison pour sauter comme Kurt, tu feras Courtney Love » – Malentendu, Laylow
Tout s’accélère quand Courtney apprend, quelques mois après le début de leur relation, qu’elle est enceinte. Ils se marient rapidement sur une plage à Hawaii à la fin de la tournée de Nirvana. Seulement le couple va vite souffrir de la surmédiatisation mais également de leur addiction à la drogue au point que les services sociaux de Los Angeles engageront des poursuites judicaires vis à vis du couple quant à la possibilité d’élever un enfant. Leur fille Frances Bean Cobain naquit en août 1992 et fut confié à la sœur de Courtney seulement deux semaines après sa naissance. Ils finissent par obtenir la garde inconditionnelle de leur fille après de nombreux mois de poursuites judiciaires et de tests médicaux.
Si cette relation passionnelle et destructrice fait aussi bien preuve de fantasmes d’idoles américaines que de contestations publiques quant à l’influence de Courtney sur les émotions de son mari, elle explique aussi l’aspect d’une relation publique épineuse qu’a subi le couple par les médias et leurs travers, impactant profondément les émotions de Kurt Cobain pendant ses trois dernières années de vie. Notamment leurs abus d’héroïne, qui feront régulièrement les unes des presses people.
« J’recherche le nirvana, j’vais m’absenter, j’me défonce, j’perds mon temps et ma santé » – Gris, Vald
drogue.
Entre dépression et des problèmes de santé au niveau des poumons et dans l’estomac dont les spécialistes n’ont jamais su expliquer, Kurt Cobain avait ajouté à sa liste de problème une forte dépendance à l’héroïne, qui lui servait d’automédication. Si au début son addiction est faible, avec le temps, cette dernière finit par lui faire perdre connaissance à plusieurs reprises en concert et plusieurs tentatives de désintoxication dans des centres prévus à cet effet.
Pour Kurt et les explications autour de cette relation toxique à l’héroïne, il s’agissait d’une triste échappatoire à sa vie. Entre ses soucis de santé qui étaient expliqués par des antécédents de santé comme une scoliose ou un stress important dû à sa popularité qui n’allait pas avec sa vision artistique.
« La mort en sachet, pilules d’amour, pharmacie. Boy goutte le nirvana à la Kurt Cobain » – Alpha 5.20, Le mal qu’on a fait
rock ‘haine’ roll.
Si les deux points qui précèdent ont pu être des facteurs directionnels dans la vie de Kurt Cobain, il n’en est rien de sa vision artistique qui a dû s’effacer malgré lui au profit de la célébrité. Son envie au départ était de réaliser l’art qu’il souhaitait, la réussite explosive de Nevermind a totalement dérouté la star du groupe. Certes, l’album l’a conforté économiquement et son art était propagé, mais il ne supportait pas l’évolution de sa carrière et les sacrifices que cela allait engendré par la suite (ce qui explique la volonté du groupe à revenir à une autre sonorité pour l’album suivant, ndlr).
Membre phare du club des 27 (nom donné à l’ensemble des artistes décédés à 27 ans, ndlr), la controverse de sa mort continue encore aujourd’hui de faire parler. Si le suicide reste la formulation officielle, l’hypothèse de l’homicide, volontaire ou involontaire, n’a jamais été véritablement écarté.
« J’ai 99 problèmes, j’vais m’tirer une balle à la Kurt Cobain » – Cinq heures du matin, Jazzy Bazz
Revenons désormais à Tom Grant, détective engagé par la femme de Kurt, qui appuie l’idée qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Premièrement, le rapport toxicologique officiel révèle qu’aucun être humain aurait pu avoir la force de se suicider avec un fusil avec une telle dose d’héroïne dans le sang. Sur ce point-là, Grant pense qu’on lui a ingéré de force pour qu’il évite de se défendre face au meurtrier. Deuxièmement, vis à vis de ce fameux fusil qu’il aurait utilisé si en effet il aurait eu la force de le faire, Kurt Cobain n’aurait physiquement pas pu le tenir car ses bras étaient trop courts pour appuyer sur la détente, il aurait donc dû le faire avec ses pieds, chose impossible car il a été retrouvé avec des chaussures. Troisièmement, Kurt Cobain a rédigé une lettre d’adieu. Seulement, deux détails posent soucis au détective. Le premier est que les dernières lignes qui évoquent le suicide, semblent pour lui et certains spécialistes dans l’écriture, différentes du reste du texte dans lequel il annonce quitter Courtney Love, Seattle et l’industrie de la musique. Le second détail qui vient accentuer ses doutes quant à la véracité de l’écriture, c’est qu’il ne s’agit pas de la lettre originale mais d’une photocopie donc, le document qui a été étudié lors de l’enquête était d’une moins bonne qualité et a pu ainsi supprimer tous soupçons d’un rajout d’écriture. En plus de quelques doutes et détails concernant le rapport final de la police et les soupçons quant aux déclarations de Courtney sur la tentative ou non de suicide à Rome, Grant affirme avoir eu le soutien de l’avocat de Kurt Cobain lui demandant d’approfondir son enquête estimant que son client n’était pas suicidaire, et expliquant que quelques jours plus tôt, Kurt avait demandé de préparer un testament dans lequel Courtney était exclue et à laquelle il s’apprêtait à lancer une procédure de divorce.
« Que du love jusqu’à la mort, le nirvana dans le corps comme Cobain » – Palpal, Lomepal
Aujourd’hui, on s’accorde à dire que la lettre a été écrite en plusieurs temps et que la partie ajoutée aurait été faite après une injection importante d’héroïne, et que ses différents avec Courtney venaient d’elle, dans le sens où elle l’a menacé plusieurs fois de divorcer s’il ne se désintoxiquait pas. Les points de vues si différents de chaque protagoniste n’ont jamais permis une vérité 100% exacte bien que le suicide semble le plus probable aujourd’hui. Enfin bref, spéculations, véritable homicide prémédité ou accident déguisé, le mystère continue d’être entier et forge encore plus l’histoire du chanteur et la tragique fin du groupe.
L’APRÈS NIRVANA
Après la mort de Kurt Cobain, le label souhaite en profiter pour tirer profit de cette tragique information étant donné qu’il s’agit d’un des groupes qui vend le plus au monde. Seulement les autres membres ne veulent pas sortir une compilation de morceaux, mais préfèrent publier le concert réalisé au MTV Unplugged. Cet album live intitulé MTV Unplugged in New York, devient l’album posthume le plus vendu. Deux ans plus tard, une compilation regroupant des inédits entre 1989 et 1994 sort : From the Muddy Banks of the Wishkah et prend la tête des ventes également. 2002, voit enfin les années de batailles juridiques entre Courtney Love et les deux membres (Dave Grohl et Krist Novoselic, ndlr), se conclurent par une nouvelle compilation. La veuve Courtney estimait que son mari était le groupe et les deux autres des musiciens l’accompagnant. Depuis, des albums et des extraits de moments du groupe sortent ponctuellement pour des raisons financières intéressantes et pour faire perdurer la musique et l’âme de Nirvana, qui est entré au Rock and Roll Hall of Fame en 2014.
ET LE RAP FRANÇAIS ?
De Doc Gyneco à Laylow, en passant par Orelsan et Alpha 5.20, énormément de rappeurs ont fait référence au groupe et son chanteur iconique. Nirvana a notamment accompagné toute une génération dont beaucoup de rappeurs sont les enfants de cette dernière. Pour certains d’entre eux, Nirvana représente leur enfance comme Mickaël Jackson ou AC/DC ont pu l’être. Pour d’autres, ils représentent une certaine musicalité dont ils se rapprochent comme Sopico : « J’suis la fusion d’Nirvana et Wu-Tang » (Slide). Au-delà de la triste conclusion du groupe qui a su en inspirer beaucoup ou de l’expression d’« atteindre le nirvana », c’est la mentalité du groupe qui semble être un reflet pour beaucoup d’acteurs du rap français. Son côté rebelle et sa volonté de s’opposer au système, qui au final aura eu raison de lui, fait de Kurt Cobain, une source d’inspiration et de comparaison pour beaucoup comme Youssoupha dans Éternel recommencement : « Avec l’illicite on flirte, aubaine pour ceux qui baignent, dans la musique qui heurte à la Kurt Cobain ».
Pour conclure cette chronique, nous rappelons évidemment qu’il s’agit d’une vulgarisation de l’histoire de Nirvana et des mystères et spéculations qui planent autour du chanteur, nous vous invitons à aller plus loin si vous êtes intéressés, notamment la vidéo de Seb sur Kurt Cobain. En espérant qu’on vous aura aussi donné envie d’aller (re)découvrir le groupe et son chanteur qui a fini par incarner le mouvement qu’il aimait mais dont le succès lui donné une envie de s’enfuir de ce monde.