Le 16 est nostalgique. La décennie passée a été plus qu’importante pour le hip-hop français, le marché du rap a connu une croissance folle et la musique a grandement évoluée. C’est pourquoi nous avons décidé de revenir, tout au long de l’été, sur les dix années passées. L’occasion pour tous de se remémorer et/ou (re)découvrir des faits marquants du rap jeu. Albums, clips, interviews, coups de com’… Back in the 2010s.
- Le 15 février, Dinos Punchlinovic dévoile le morceau Namek. 1er extrait de son prochain EP appelé « Apparences », ce titre est déjà un véritable single. S’il ne présente aucune extravagance ni technique hors-pair, toutes ses paroles respectent la répétition des rimes en -è. « J’gratte mes textes à la salle du temps et j’vais m’poser sur Namek ».
- Le 18 février, Kaaris est allé dans l’émission « Clique » présentée par Mouloud Achour, pour la promotion de la seconde partie d’Or Noir. L’artiste, qui est à l’origine du jingle de l’émission, a fait une entrée remarquée, pleine d’humour et de naturel. Joli moment de télé.
- Le 24 février, Jul sort son tout premier album intitulé « Dans ma paranoïa ». Avec des sonorités nouvelles qui lui sont propres, le rappeur marseillais a rapidement séduit une fanbase solide. Kalif Hardcore, Kamikaz ainsi qu’un certain Soso Maness sont présents en featuring. Plusieurs titres issus de cet album ont marqué le public, Sors le cross volé et Tu la love par exemple. Mais avant tout, le J a enregistré à ce moment le grand classique de sa carrière : J’oublie tout.
- Le 13 avril, Gradur envoie le septième épisode de de sa série « Sheguey », On est pas tout seul. Roubaix rencontre Sevran, Ixzo l’accompagne et lâche un couplet à la hauteur de « l’homme au bob ». Ce titre rencontre directement un franc succès. Une trap maitrisée, un refrain fédérateur et entrainant, un clip en équipe et la recette est réussie pour ce nouveau talent du rap jeu.
- Le 28 avril, Niro publie un nouveau titre et son clip, Vivastreet. Un rap brut, des paroles sombres et tranchantes et un clip à son image, tout ce qu’il faut pour annoncer en beauté l’arrivée de son prochain album, « Miraculé ». Sortie prévue le 9 juin. « 2014 on prend les rênes, c’est chaud ma gueule ! ».
- Le 2 juin, Joke dévoile son premier album nommé « Ateyaba ». Titan et Dosseh sont sur la liste des invités, mais également le New-Yorkais Pusha-T et la chanteuse californienne Jhené Aiko. Avec cet album, l’artiste dévoile au complet son univers bien particulier et se forme une fan base solide, qui n’oubliera jamais ce projet et son importance.
- Le 2 juin, Alonzo libère un nouveau titre et son clip, La Belle Vie. Le comorien signe un des hits de l’été, qui n’a pas pris une ride aujourd’hui. Celui-ci est le premier extrait de son prochain album, « Règlement de comptes », qui sortira début 2015 seulement. Toujours bon à réécouter en cette saison ensoleillée.
- Le 1er septembre, le premier album studio de Lacrim depuis sa remise en liberté sort dans les bacs, et se nomme « Corleone ». « El Tiguere » s’inspire du banditisme mafieux italien, originaire de la petite ville de l’arrière-pays sicilien Corleone, qui s’est imposé dans la grande ville de Palerme. Parti de rien, Lacrim s’impose lui aussi, et invite en plus d’Amel Bent deux grosses têtes américaines, Lil Durk et French Montana, et va clipper à leurs côtés. La cover est réalisée par Fifou.
- Le 8 septembre, La Fouine revient en solo pour annoncer l’arrivée proche de « Capitale du Crime Vol. 4 », avec le titre Saha. Après s’être accordé une récréation plus mélodieuse avec la Team BS, « Fouiny » revient avec un rap vulgaire et un flow bien plus rude. Le rappeur de Trappes revient dans son pays d’origine, le Maroc, et affiche sa réussite en équipe, tout en remerciant les personnes qui lui sont proches.
- Le 25 septembre, sept mois après « Or Noir Part 2 » et quelques jours après sa signature chez Def Jam France, Kaaris envoie le titre clippé Se-Vrak. Entre quatre murs et sous des éclairages douteux, le Sevrannais s’approprie la prod du morceau Chi-Raq de Nicki Minaj & Lil Herb, et envoie des phases toujours plus sombres, suivies d’un refrain qui reste en tête. « Salope, on a assez travaillé pendant l’esclavage ! ».